Les signaux d'apaisement

Les signaux d’apaisement

Nous avons vu dans l’article précédent la communication canine, dont le point principal à retenir est que notre corps tout entier parle à notre chien, pas uniquement notre voix.

Afin d’approfondir notre compréhension de notre chien, il faut savoir également repérer et comprendre, ce qu’il nous communique. Il sera ainsi plus facile d’appréhender les situations où il serait mal à l’aise.

Ce sont parfois des signaux subtils, qui nous demandent un certain apprentissage pour les repérer.

Cela peut être :

• Un léchage de truffe

• Un détournement de tête

• Un détournement du corps

• Renifler au sol

• S’ébrouer

• Changer de trajectoire

• …

La liste est non exhaustive. Pour de plus amples informations vous pouvez consulter le livre de Turid RUGASS : « Les signaux d’apaisement ». En apprenant à lire votre chien, en détectant ses signaux, vous serez à même de comprendre, quand une situation est désagréable pour lui et ainsi l’aider à passer ce moment.

Les chiens réagissent comme les humains. Nous n’apprécions pas tous au même niveau d’être plongé au milieu d’une foule de gens. Parfois même, nous ne souhaitons pas rencontrer une personne inconnue. Il y a des jours avec et des jours sans. Il en est de même pour les chiens. Notre chien est un être social, oui, mais qui n’est pas dans l’obligation d’aimer tous ses congénères. Il est vital de respecter ses besoins physiologiques, sorties, vie sociale etc. mais surtout de le respecter et d’apprendre à le lire.

Nous ne connaissons pas le « langage chien », ce qui est bien dommage, mais nous avons la capacité d’observer et d’analyser ce que nous voyons. Dans certaines situations notre cerveau est comme en mode automatique, ça ne nous demande aucun effort pour comprendre ce qu’il se passe.

Par contre pour comprendre nos toutous, nous avons besoin d’entraînement et progressivement nous saurons interpréter rapidement et efficacement les situations rencontrées.

Nos toutous ont besoin de nous pour affronter le monde extérieur. On dit que ce sont nos enfants, alors traitons les comme tels. Sans être dans l’excès, mais éduquons-les, « écoutons-les » et répondons à leurs besoins.

Protégeons-les, aimons-les pour ce qu’ils sont, des êtres à part entière de la famille dans laquelle ils vivent.